Punta di Zurmulu - Voie normale - Punta di Zurmulu - Corsica - France
Punta di Zurmulu - Voie normale

Punta di Zurmulu - Voie normale

Punta di Zurmulu - Corsica - France

Information
Length5500m
Min / max altitude400m / 936m
Duration1 day
Route typereturn_same_way
Source

Se garer sur le grand parking au N de la Citadelle

Introduction

Corte, ancienne capitale de la Corse indépendante, se trouve à la confluence de deux profondes vallées et en plein milieu de la dépression centrale qui sépare la Corse alpine de la Corse ancienne. La Punta di Zurmulu se situe précisément entre ces deux vallées qui convergent vers Corte, le Tavignanu et la Restonica et offre un panorama de tout premier ordre sur toute la contrée. De ce belvédère, la vue s’étend, du Pinerole au N, entre Golu et Tavignanu, au Rotondu, au SE, le deuxième sommet de l’île, en passant par le massif de Tenda, le Pianu Maggiore au-dessus des villages du Bozziu, la percée du Tavignanu en direction d’Aléria et la Punta Lattinicia au S.

Montée

Descendre à gauche sur la route goudronnée qui passe derrière la Citadelle (côté W) jusqu’à un petit pont qui traverse le fleuve en direction du gîte d’étape. Après un virage en épingle, ne pas s’engager vers le gîte mais continuer à droite sur une ruelle bétonnée qui monte doucement avant de se transformer en sentier bordé de murs. On chemine ensuite dans une yeuseraie à la sortie de laquelle on découvre en contrebas les magnifiques vasques aux eaux vertes du Tavignano. Celui-ci, issu des tourbières du Lac de Ninu, n’a en effet pas la même couleur que la Restonica, dont les eaux sont beaucoup plus cristallines. Le sentier qui prend peu à peu de l’altitude, à flanc de coteau (WSW), au milieu du maquis, vient buter sur une barre rocheuse. De là, bien repérer le col à l’W du sommet et grimper à gauche, toujours à travers le maquis jusqu’à un bois de pins (pins maritimes à l’écorce écailleuse, brun-rouge foncé, aux gros cônes et pins laricci, à l’écorce gris-rosé et aux petits cônes). Rejoindre le col pour un coup d’œil plongeant sur la Restonica, 500 m en dessous. Il ne reste plus alors qu’à gravir les quelques mètres qui nous séparent du sommet.

De ce belvédère, la vue s’étend, du Pinerole au N, entre Golu et Tavignanu, au Rotondu au SE, le 2e sommet de l’île, enneigé parfois jusqu’à mi-juillet, en passant par le massif de Tenda, le Piano Maggiore au-dessus des villages du Bozziu, la percée du Tavignano en direction d’Aléria et la Punta Lattinicia au S.

Retour

Le retour s’effectue par le même chemin.

Variante retour

Juste après la première bâtisse isolée, suivre sur votre gauche un chemin horizontal (ancien canal d’irrigation qui desservait les jardins de Baliri) qui vous fera rejoindre les nombreuses vasques du Tavignano qui se remonte facilement pieds nus, chaussures sur le sac. Il suffira ensuite de le traverser pour suivre l’ancien canal rive gauche et remonter au parking. À éviter bien sûr en cas d’orages en montagne !

  • Randonnée facile, quoiqu’un peu raide sur la fin.

  • Ce petit sommet est une excellente échappatoire à la fournaise estivale de Corte.

  • Partir tôt en été pour bénéficier de la fraîcheur du versant N.

  • Éviter les jours de vent sec (risques d’incendies).

  • Vague balisage orange au début, puis cairns en deuxième partie.

  • La yeuseraie ou forêt de chênes verts, en latin quercus ilex, de ilex le houx, car les feuilles du chêne vert (ou yeuse) ressemblent à celle du houx. Comme chez celui-ci, plus les feuilles sont basses et plus elles sont épineuses, de quoi se défendre de la dent des herbivores. Le chêne vert est actuellement en pleine expansion en Corse, ses glands sont plantés par les geais qui pullulent, il résiste aux sécheresses estivales grâce à un dispositif limitant l’évaporation (cuticule luisante sur les feuilles et stomates sous leur face inférieure) et une extraordinaire capacité d’absorption d’eau (ou puissance osmotique). Lorsqu’on le coupe, il rejette et pousse même au milieu des chaos rocheux où, lorsque ses racines s’insinuent dans les fissures, elles parviennent à séparer les blocs. Impressionnant ! Il est vert toute l’année, renouvelant ses feuilles au printemps, et l’ombre dans la yeuseraie est si épaisse que peu de plantes y résistent. Il est surtout utilisé comme bois de chauffage et avant-guerre pour la production du charbon de bois. Son feuillage permet à bien des herbivore de passer l’hiver. On le rencontre dans tout l’étage méditerranéen jusqu’à 1200 m d’altitude.

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