<p>Une course plutôt de fin de saison. La longueur et le dénivelé demandent un certain entraînement. Des passages difficiles en pierrier et la montée finale est très raide. Présence de névé possible jusqu&#8217;en fin d&#8217;été.</p>

Le Buet

Buet le Mont Blanc des dames

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<h2>Un peu d&#8217;histoire</h2> <p>La première ascension connue du Buet depuis Sixt date de 1770, par les frères Deluc (Genevois).</p> <p>Peu après Marc Théodore Bourrit (Genevois aussi) entreprit de trouver un itinéraire depuis la vallée de Chamonix plus facile que celui de Sixt. C&#8217;est du côté de Vallorcine que ses recherches l&#8217;ont amené après avoir repéré depuis la Tête de Balme ce qui lui semblait être le sommet du Buet. À Vallorcine le Buet était inconnu. Un sommet enneigé était bien visible depuis le village mais il était nommé la Mortine, ce sommet est reconnu par les habitants pour être le plus haut sommet du secteur.</p> <h3>Le Buet et la Mortine deux noms pour une même montagne&#160;?</h3> <p>En 1775 c&#8217;est en montant par la Vallée de Bérard que Marc Théodore Bourrit avec ses guides décidèrent d&#8217;entreprendre une première tentative d&#8217;ascension depuis Vallorcine. Sans attendre d&#8217;arriver au bout du vallon de Bérard, ils gravirent le premier raide couloir sur la droite. Arrivés au sommet du Mont de Bérard ils découvrent l&#8217;ensemble du sommet de la Mortine. - À noter&#160;: Le &#8220;Mont de Bérard&#8221; pourrait être le sommet appelé Tête du Rêt] actuellement. Sommet arrondi légèrement en contrebas d&#8217;un belvédère permettant d&#8217;apercevoir en effet la partie sommitale du Buet . Cette tentative n&#8217;a pas permis à l&#8217;équipe d&#8217;arriver au sommet de la Mortine du fait d&#8217;un brouillard persistant et d&#8217;une progression hasardeuse sur une pente enneigée et crevassée. Quelques jours après, une seconde tentative après certainement une traversée depuis le sommet du &#8220;Mont de Bérard&#8221; en direction de la Table au Chantre actuelle, amène l&#8217;équipe en 6h au niveau de la calotte sommitale, (glacier à cette époque). Le sommet sera atteint et permettra à Marc Théodore Bourrit de confirmer dès lors que Mortine et Buet ne font qu&#8217;une seule et même montagne. Les ascensions suivantes se feront depuis l&#8217;extrémité du vallon de Bérard au niveau d&#8217;un pâturage et d&#8217;une grosse pierre servant d&#8217;abris aux bergers.</p> <p>Première ascension hivernale&#160;: 1<sup>er</sup> février 1882 - huit membres de la section du Mont-Blanc du CAF avec guides (<em>Alpinisme - GHM</em>, 1926, n<sup>o</sup>4, p.132).</p> <h2>Bibliographie</h2> <ul> <li><em>Le Buet</em> par Hubert Durand. <em>La Montagne</em>, 1917, n°7-9, p.129-139&#160;: description d&#8217;itinéraires.</li> <li><em>Le Buet par le Vallon des Eves</em> par Émile Deplasse, <em>La Montagne</em>, 1931, p.319&#160;: description d&#8217;un itinéraire d&#8217;ascension par le versant N du Mont Oreb.</li> </ul>