Peña Telera

Peña Telera - Couloir Maria José Aller

Camptocamp

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<h2>Présentation</h2> <p>Le massif de la <em>Sierra de la Partacua</em> est plus communément appelé la «&#160;Peña Telera&#160;», alors que cette dernière ne se trouve être que le sommet majeur de la partie orientale du massif (point culminant de la Sierra de la Partacua&#160;: la Peña Retona, 2781&#160;m). Ce petit groupe montagneux se situe au S du Col du Pourtalet (vallée d’Ossau) et domine à l’W la Vallée de Tena.</p> <h3>Organisation du massif</h3> <p>La <em>Sierra de la Partacua</em> / Peña Telera est un groupe montagneux en forme de muraille globalement orientée E-W, formée de plusieurs sommets plus ou moins bien individualisés. Elle s’étire sur plus de cinq kilomètres d’une hauteur comprise entre 500&#160;m et 700&#160;m.</p> <p>D’E en W, on peut citer le Corona del Mallo, le Collado de Cavacherizas (2387&#160;m), la Peña Cavacherizas (2657&#160;m), la Peña Telera (2764&#160;m), la Cima Capullo (2567&#160;m), El Triptico (2612&#160;m), la Punta Plana (2623&#160;m) et El Pabellón</p> <p>Au-delà d’El Pabellón, la partie occidentale présente les plus fortes dénivelées mais aussi certainement des itinéraires beaucoup plus confidentiels.</p> <h3>Géologie</h3> <p>Les murailles de la Telera sont constituées d’un calcaire gréseux alternant zones compactes et brisées.</p> <h3>Premières ascensions</h3> <ul> <li><p>Première ascension&#160;: 13 juillet 1877 - Vicente Faure, Clément Latour, Édouard Wallon.</p></li> <li><p>Escalade Le massif de la Telera a longtemps été méconnu des grimpeurs français alors que nos voisins aragonais et navarrais en arpentent les flancs depuis les années vingt. Jean Arlaud et André Monégier ont parcouru l’éperon NW de la Telera, atteint depuis le départ de la Grande Diagonale, le 14 septembre 1927. Mais, c’est vers la fin des années soixante que certaines lignes caractéristiques furent ouvertes (Éperon Central de la Telera, Éperon N de la Cima Capullo, Grand Dièdre N de la Telera).</p></li> <li><p>Hivernales Le premier itinéraire ouvert en hivernal fut la Grande Diagonale en mars 1966 par Morandeira et Guitterez.</p></li> </ul> <h2>Itinéraires</h2> <p>De nombreux itinéraires parcourent le massif. Les principaux sont détaillés ci-dessous.</p> <h3>Voies rocheuses</h3> <h4>Peña Cavacherizas]</h4> <ul> <li>Espolón de Los Navarros]</li> <li>Face N</li> </ul> <h4>Peña Telera]</h4> <ul> <li>El Diedro Norte Central]</li> </ul> <h3>Voies hivernales</h3> <h4>Col de Cavacherizas]</h4> <ul> <li>Voie Normale]&#160;: la Voie normale pour accéder à la Peña Telera. Couloir peu raide pour atteindre le col puis traversées plus &#8220;expo&#8221; car orientées S.</li> <li>Couloir Elena]&#160;: excellent premier contact avec le massif, couloir peu engagé car côtoyant la voie normale.</li> <li>Couloir Watade]&#160;: couloir dont la cotation peut varier suivant les conditions. Les principales difficultés sont en bas.</li> </ul> <h4>Peña Telera]</h4> <ul> <li>Grande Diagonale]&#160;: l’itinéraire certainement le plus classique de la face. Il s’agit du grand couloir rectiligne qui fend obliquement la face N.</li> <li>Goulottes «&#160;Chez Lulu&#160;»] et «&#160;Super Lulu&#160;».</li> <li>Couloir Maria Jose Aller]&#160;: l’un des couloirs classiques de la face.</li> </ul> <h4>Cima Capullo]</h4> <ul> <li>Couloir Maribel]</li> </ul> <h4>El Triptico]</h4> <ul> <li>Couloir Bu-Bu]</li> </ul> <h4>Punta Plana]</h4> <ul> <li>Couloir Pacines</li> <li>Couloir Pacines, départ direct par les cascades Silvia]</li> </ul> <h4>El Pabellón]</h4> <ul> <li>Couloir Maria Luisa</li> <li>Couloir Abraxas</li> <li>Goulotte du Croissant</li> </ul> <h2>Bibliographie</h2> <ul> <li><em>Peña Telera, par le N</em> par Jean Arlaud, <em>La Montagne</em>, 1927, n<sup>o</sup>206, p.308-309&#160;: chronique de l&#8217;ascension de 1927.</li> </ul>