Très belle course de ski-alpinisme, complète et variée en partant côté Haute-Savoie comme décrit ensuite.

## Montée

### 1<sup>er</sup> jour
Du parking du Cugnon, suivre le sentier pour le refuge des Conscrits 2580 m qui passe par le refuge de Tré la Tête et le Mauvais Pas (courte descente délicat). Par une traversée sur la gauche, rejoindre une gorge étroite et la suivre pour en sortir un court mur raide. À la sortie du mur, le Glacier de Tré la Tête est visible, encore une courte descente et on le rejoint pour le suivre ensuite. Après une bosse du glacier, on se retrouve sur une grande partie plate avec au S, rive droite, le refuge des Conscrits et au N, la grande pente de neige du Col des Glaciers. De là, montée au refuge (pour ceux voulant réaliser la sortie à la journée, traverser directement en direction du col).

### 2<sup>e</sup> jour

#### Montée au Col
Du refuge, redescendre sur le glacier et traverser au plus direct en visant le centre de la pente N du col. Remonter au centre ou légèrement en rive gauche jusqu'au col. Les derniers mètres se font généralement à pied.

#### Arête SW
Du col, l'itinéraire est évident, il suffit de suivre l'arête. Elle peut se découper en quatre parties : 1<sup>re</sup> rocher, 2<sup>e</sup> neige, 3<sup>e</sup> rocher (plusieurs plaquettes d'assurage dans les parties rocheuses) et enfin on peut rechausser les skis pour la dernière partie en neige (la plus longue) qui fait passer par le Dôme de Neige, 3592 m. Par une traversée et une dernière montée on arrive sur une selle neigeuse (3700 m) au pied de la pyramide sommitale rocheuse.

#### Pyramide sommitale
De la selle neigeuse, traverser horizontalement à droite jusqu'au premier couloir descendant de l'arête et remonter sa rive droite par des gradins et des vires entrecoupées de pentes de neige. Plusieurs plaquettes d'assurage et des pitons associés souvent à de la sangle ou de la corde aident à suivre l'itinéraire. Par une montée en ascendance à droite dans un terrain parfois instable, rejoindre l'arête (plaquette). Suivre l'arête mixte au plus près de son fil en contournant deux ou trois ressauts tout en restant à quelques mètres de son fil. Par une dernière partie en neige, rejoindre le sommet (qui est visible dès la sortie sur l'arête).

Depuis la selle neigeuse (3700 m), il est possible aussi de rejoindre l'arête plus tôt. Sans traverser à droite, monter directement au-dessus dans un petit couloir goulotte mixte à 65°/M1 max (anneaux de corde) et rejoindre l'arête (itinéraire plus long et plus expo).

## Descente
Par le même itinéraire et par bonnes conditions de neige en ski depuis la selle jusqu'à la fin de la partie neigeuse de l'arête SW et à nouveau en ski pour la descente du col. La descente du col est un peu raide au départ (40° sur 50 m) avec risque de plaque à vent. Descendre en suivant la trace de montée jusqu'au glacier et idem ensuite au premier jour, sans remonter au refuge.

- Il est possible de rejoindre le refuge des Conscrits par le sentier d'été si le passage du Mauvais Pas ne passe plus.
- Le Col des Glaciers peut se rejoindre aussi versant S au départ de la Savoie et de la Ville des Glaciers.
- Pour l'ascension de la pyramide sommitale, essayer au mieux de suivre les points d'assurages.

<p>Très belle course de ski-alpinisme, complète et variée en partant côté Haute-Savoie comme décrit ensuite.</p> <h2>Montée</h2> <h3>1<sup>er</sup> jour</h3> <p>Du parking du Cugnon, suivre le sentier pour le refuge des Conscrits 2580&#160;m qui passe par le refuge de Tré la Tête et le Mauvais Pas (courte descente délicat). Par une traversée sur la gauche, rejoindre une gorge étroite et la suivre pour en sortir un court mur raide. À la sortie du mur, le Glacier de Tré la Tête est visible, encore une courte descente et on le rejoint pour le suivre ensuite. Après une bosse du glacier, on se retrouve sur une grande partie plate avec au S, rive droite, le refuge des Conscrits et au N, la grande pente de neige du Col des Glaciers. De là, montée au refuge (pour ceux voulant réaliser la sortie à la journée, traverser directement en direction du col).</p> <h3>2<sup>e</sup> jour</h3> <h4>Montée au Col</h4> <p>Du refuge, redescendre sur le glacier et traverser au plus direct en visant le centre de la pente N du col. Remonter au centre ou légèrement en rive gauche jusqu&#8217;au col. Les derniers mètres se font généralement à pied.</p> <h4>Arête SW</h4> <p>Du col, l&#8217;itinéraire est évident, il suffit de suivre l&#8217;arête. Elle peut se découper en quatre parties&#160;: 1<sup>re</sup> rocher, 2<sup>e</sup> neige, 3<sup>e</sup> rocher (plusieurs plaquettes d&#8217;assurage dans les parties rocheuses) et enfin on peut rechausser les skis pour la dernière partie en neige (la plus longue) qui fait passer par le Dôme de Neige, 3592&#160;m. Par une traversée et une dernière montée on arrive sur une selle neigeuse (3700&#160;m) au pied de la pyramide sommitale rocheuse.</p> <h4>Pyramide sommitale</h4> <p>De la selle neigeuse, traverser horizontalement à droite jusqu&#8217;au premier couloir descendant de l&#8217;arête et remonter sa rive droite par des gradins et des vires entrecoupées de pentes de neige. Plusieurs plaquettes d&#8217;assurage et des pitons associés souvent à de la sangle ou de la corde aident à suivre l&#8217;itinéraire. Par une montée en ascendance à droite dans un terrain parfois instable, rejoindre l&#8217;arête (plaquette). Suivre l&#8217;arête mixte au plus près de son fil en contournant deux ou trois ressauts tout en restant à quelques mètres de son fil. Par une dernière partie en neige, rejoindre le sommet (qui est visible dès la sortie sur l&#8217;arête).</p> <p>Depuis la selle neigeuse (3700&#160;m), il est possible aussi de rejoindre l&#8217;arête plus tôt. Sans traverser à droite, monter directement au-dessus dans un petit couloir goulotte mixte à 65°/M1 max (anneaux de corde) et rejoindre l&#8217;arête (itinéraire plus long et plus expo).</p> <h2>Descente</h2> <p>Par le même itinéraire et par bonnes conditions de neige en ski depuis la selle jusqu&#8217;à la fin de la partie neigeuse de l&#8217;arête SW et à nouveau en ski pour la descente du col. La descente du col est un peu raide au départ (40° sur 50&#160;m) avec risque de plaque à vent. Descendre en suivant la trace de montée jusqu&#8217;au glacier et idem ensuite au premier jour, sans remonter au refuge.</p> <ul> <li>Il est possible de rejoindre le refuge des Conscrits par le sentier d&#8217;été si le passage du Mauvais Pas ne passe plus.</li> <li>Le Col des Glaciers peut se rejoindre aussi versant S au départ de la Savoie et de la Ville des Glaciers.</li> <li>Pour l&#8217;ascension de la pyramide sommitale, essayer au mieux de suivre les points d&#8217;assurages.</li> </ul>

Aiguille des Glaciers

Aiguille des Glaciers - Arête SW par la pente N du Col des Glaciers

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camptocamp

##Approche
Il faut se rendre au col menant à la Petite Aiguille des Glaciers à 3400 m, donc passer par le très crevassé glacier des Glaciers, le remonter jusqu'à un peu moins de 3300 m avant de descendre au pied du pilier S selon les crevasses. De là, le col est visible.

##L'arête S
Du col à 3400 m, remonter au NW la pente de neige menant à l'arête pour atteindre une première pyramide à environ 3500 m. Deux anneaux de sangle peu avant la pyramide mais le cheminement est facile (rochers explosés/passage de II/pente de neige facile).

De ce point (au sommet), s'orienter plus au N pour suivre l'arête franchement facile et plus ou moins en mixte selon la saison (évidemment !). Une première descente facile en III puis un gros gendarme/crête à passer du côté italien (E). 
Tout l'itinéraire est tracé par des griffures de crampons, jusqu'au sommet, et aussi sur l'arête de descente (N).
Aucune vraie difficulté sur la partie assez plate de l'arête, juste une pour passer le gendarme/crête. Le rocher est relativement correct.

Puis commence l'ascension de la pyramide terminale, plus une face qu'une arête. Nombreux débris provenant de l'avion crashé (mais pas vu la fameuse hélice...). Le mieux est de repérer les rochers griffés.
La progression alterne partie en bon rocher (lorsque plus raide, quelques pas de IV) et escalade de III dans des rochers où il faudra tester les prises. Il n'y a pas beaucoup de recherche d'itinéraire ou de recherche de prises, c'est assez évident. Pas mal de becquets pour l'assurage. Passer vers un becquet qui est très distinct. Passer aussi, et avant, entre deux rochers. C'est très étroit, mais très bien pour l'assurage !

Le vrai sommet se découvre une fois arrivé vers la fin.
En début de saison, il y a plusieurs couloirs en neige.

##Descente
C'est l'arête N, suivie de la problématique face W qui servira de descente, possibilité de lire le topo de montée ailleurs mais ici c'est en sens inverse !

- Première partie : l'arête N. Passer plus en Italie (la seconde partie est française), très souvent à côté du fil de l'arête, ce qui permet un bon assurage car les becquets sont nombreux (ce qui n'empêche pas de mettre des sangles selon son niveau de confiance).
Un seul gendarme est quelque peu technique, quelques pas de IV.
La désescalade est assez facile, le rocher est très correct et les prises nombreuses, le tout sur un itinéraire assez évident. Mais l'ambiance est carrément grandiose sous l'œil inquisiteur des dôme de Miage, du Mont Blanc et de Tré la Tête.
- Arriver à la brèche, quitter l'arête pour parvenir à la face W en rocher pourri.
Attention!!! Ne pas descendre dans cette brèche directement, le passage clef est de bien partir à flanc, légèrement en montée pour contourner l'énorme gendarme et ensuite repérer un premier spit (non équipé ?) puis un autre équipé (repérable sur l'arête peu avant la brèche). 
Descendre en repérant les relais qui sont toujours sur la droite (au N). Rappel possible ou en demi cabestan. Tous les 15/20 m, il y a un point.
3 (ou 4?) spits plus bas depuis le début de la descente de la face, repérer une plate-forme en aval, ne pas aller au S vers le grand couloir mais partir un peu au N et repérer le prochain spit au-dessus de la petite falaise donnant accès à la plate-forme. C'est le deuxième passage clef - car ici il ne faut pas partir n'importe où.
Descendre cette falaise vers le S (vers le couloir) transversalement sur des fausses vires puis rejoindre au mieux la plate-forme.
Partir au N en descendant puis plus ou moins à flanc, suivre les spits. Une petite remontée et arriver dans un couloir sableux ! Le descendre quelques mètres et chercher le dernier spit.
Généralement il faut mettre les crampons ici avant de descendre.
D'ici, à quelques dizaines de mètres du deuxième dôme, à presque 3700 m, plusieurs options de descente sont possibles (le glacier des Glaciers ou par l'arête des dômes/des Lanchettes).    
  

     

- Plus facile, du moins pas plus difficile (mais carrément plus long aussi) que la face W suivie par l'arête N à la montée. Le passage obligatoire sur le glacier des Glaciers impose de se renseigner s'il passe ou non car des crevasses peuvent en interdire l'accès. Il reste assez longtemps à l'ombre et une fois quitté vers 3400 m (pour le retrouver de l'autre côté), il n'y a plus de pont de neige en descendant par les dômes des Glaciers et l'arête des Lanchettes. 
- C'est vraiment très long, il faut vraiment être à l'aise pour ne pas vouloir tirer (trop) de longueurs et donc progresser vite. Sinon on termine tard. 
- C'est une boucle, pourquoi ne pas la faire sur 2 nuits !

<h2>Approche</h2> <p>Il faut se rendre au col menant à la Petite Aiguille des Glaciers à 3400&#160;m, donc passer par le très crevassé glacier des Glaciers, le remonter jusqu&#8217;à un peu moins de 3300&#160;m avant de descendre au pied du pilier S selon les crevasses. De là, le col est visible.</p> <h2>L&#8217;arête S</h2> <p>Du col à 3400&#160;m, remonter au NW la pente de neige menant à l&#8217;arête pour atteindre une première pyramide à environ 3500&#160;m. Deux anneaux de sangle peu avant la pyramide mais le cheminement est facile (rochers explosés/passage de II/pente de neige facile).</p> <p>De ce point (au sommet), s&#8217;orienter plus au N pour suivre l&#8217;arête franchement facile et plus ou moins en mixte selon la saison (évidemment&#160;!). Une première descente facile en III puis un gros gendarme/crête à passer du côté italien (E). Tout l&#8217;itinéraire est tracé par des griffures de crampons, jusqu&#8217;au sommet, et aussi sur l&#8217;arête de descente (N). Aucune vraie difficulté sur la partie assez plate de l&#8217;arête, juste une pour passer le gendarme/crête. Le rocher est relativement correct.</p> <p>Puis commence l&#8217;ascension de la pyramide terminale, plus une face qu&#8217;une arête. Nombreux débris provenant de l&#8217;avion crashé (mais pas vu la fameuse hélice&#8230;). Le mieux est de repérer les rochers griffés. La progression alterne partie en bon rocher (lorsque plus raide, quelques pas de IV) et escalade de III dans des rochers où il faudra tester les prises. Il n&#8217;y a pas beaucoup de recherche d&#8217;itinéraire ou de recherche de prises, c&#8217;est assez évident. Pas mal de becquets pour l&#8217;assurage. Passer vers un becquet qui est très distinct. Passer aussi, et avant, entre deux rochers. C&#8217;est très étroit, mais très bien pour l&#8217;assurage&#160;!</p> <p>Le vrai sommet se découvre une fois arrivé vers la fin. En début de saison, il y a plusieurs couloirs en neige.</p> <h2>Descente</h2> <p>C&#8217;est l&#8217;arête N, suivie de la problématique face W qui servira de descente, possibilité de lire le topo de montée ailleurs mais ici c&#8217;est en sens inverse&#160;!</p> <ul> <li>Première partie&#160;: l&#8217;arête N. Passer plus en Italie (la seconde partie est française), très souvent à côté du fil de l&#8217;arête, ce qui permet un bon assurage car les becquets sont nombreux (ce qui n&#8217;empêche pas de mettre des sangles selon son niveau de confiance). Un seul gendarme est quelque peu technique, quelques pas de IV. La désescalade est assez facile, le rocher est très correct et les prises nombreuses, le tout sur un itinéraire assez évident. Mais l&#8217;ambiance est carrément grandiose sous l&#8217;œil inquisiteur des dôme de Miage, du Mont Blanc et de Tré la Tête.</li> <li><p>Arriver à la brèche, quitter l&#8217;arête pour parvenir à la face W en rocher pourri. Attention!!! Ne pas descendre dans cette brèche directement, le passage clef est de bien partir à flanc, légèrement en montée pour contourner l&#8217;énorme gendarme et ensuite repérer un premier spit (non équipé&#160;?) puis un autre équipé (repérable sur l&#8217;arête peu avant la brèche). Descendre en repérant les relais qui sont toujours sur la droite (au N). Rappel possible ou en demi cabestan. Tous les 15/20&#160;m, il y a un point. 3 (ou 4?) spits plus bas depuis le début de la descente de la face, repérer une plate-forme en aval, ne pas aller au S vers le grand couloir mais partir un peu au N et repérer le prochain spit au-dessus de la petite falaise donnant accès à la plate-forme. C&#8217;est le deuxième passage clef - car ici il ne faut pas partir n&#8217;importe où. Descendre cette falaise vers le S (vers le couloir) transversalement sur des fausses vires puis rejoindre au mieux la plate-forme. Partir au N en descendant puis plus ou moins à flanc, suivre les spits. Une petite remontée et arriver dans un couloir sableux&#160;! Le descendre quelques mètres et chercher le dernier spit. Généralement il faut mettre les crampons ici avant de descendre. D&#8217;ici, à quelques dizaines de mètres du deuxième dôme, à presque 3700&#160;m, plusieurs options de descente sont possibles (le glacier des Glaciers ou par l&#8217;arête des dômes/des Lanchettes).</p></li> <li><p>Plus facile, du moins pas plus difficile (mais carrément plus long aussi) que la face W suivie par l&#8217;arête N à la montée. Le passage obligatoire sur le glacier des Glaciers impose de se renseigner s&#8217;il passe ou non car des crevasses peuvent en interdire l&#8217;accès. Il reste assez longtemps à l&#8217;ombre et une fois quitté vers 3400&#160;m (pour le retrouver de l&#8217;autre côté), il n&#8217;y a plus de pont de neige en descendant par les dômes des Glaciers et l&#8217;arête des Lanchettes.</p></li> <li>C&#8217;est vraiment très long, il faut vraiment être à l&#8217;aise pour ne pas vouloir tirer (trop) de longueurs et donc progresser vite. Sinon on termine tard.</li> <li>C&#8217;est une boucle, pourquoi ne pas la faire sur 2 nuits&#160;!</li> </ul>

Le début de la pyramide, là ou se trouvent beaucoup de déchets du crash. On passe à droite du couloir de neige avant d'aller légerement à gauche

Du col à 3400m au nord de la petite aig. des Glaciers. La pente de neige donant accès au rocher et l'objectif de la course!

L'arête Sud en rocher pas aussi destroy que la foto laisse présager!

Toute l'arête Sud vue du côté italien

Je vous parlais d'alternance de bon rocher et de caillasse!

Quelle pyramide de ouf! Et le gendarme/crête le plus problématique qui se rapproche!

Pas si raide que ça et bien purgé! Gaffe aux premières dalles un peu lisse quand même!

L'arête est un faux plat large la moitié du temps! Puis notre itiniraire dans la face, plus ou moins.

Aiguille des Glaciers - Arête S - franco-italienne

Camptocamp

## Subida

Desde el vivac de Estelette, coger gradas fáciles vertiente Estelette para llegar por un tramo bajada al glaciar de la Lée Blanche. *Desde entonces, podemos ver todo lo demás de la arista.* Recorrer el glaciar, hasta el siguiente bastión rocoso. La vía inicia:

- Bien en una placa gris a la izquierda de aquel bastión rocoso: remontamos entonces en ascendencia izquierda una «rampa» (III-IV-, difícil de proteger al inicio) en una placa gris hasta un pequeño collado que permite pasar vertiente Estelette (45 m). Seguimos entonces vertiente Estelette más o menos al horizontal durante 2-3 largos de cuerda (atravesar un nevero a principio de temporada), luego remontamos en las aristas por corredores fáciles, pero descompuestos.
- Bien directamente en el bastión rocoso que remontamos por un sistema de fisuras (conjunto de IV).

La arista se hace pues más horizontal, y presenta un tramo nevado (a inicio de temporada) muy bonito. Topamos pues con un bastión rocoso rojo (con una fisura en su tramo derecho) que no esconde lo demás de la arista, sortearlo por la izquierda (chimenea vertical, más difícil, o placas a la izquierda, más fácil, III, para volver hacia la derecha poco detrás del bastión).

Otra vez, la arista presenta un tramo caótico no tan vertical con partes nevadas finas y delicadas. El itinerario se endereza pues para llegar 100 m bajo la cumbre frente al bastión el más vertical, y el paso clave. Al pie de aquel resalte, en una terraza, montar una reunión con sabina: desde entonces, 2 alternativas:

1. (Difícil) Coger directamente la fisura evidente encima de la terraza (un paso de V+ no tan fácil).
2. (Más fácil) Desplazarse muy a la derecha de la terraza para sortear la placa por un paso al horizontal hacia la derecha, vertiente Lex Blanche (expuesto e impresionante pero fácil), para volver pues por una fisura-chimenea 5 m encima de la terraza-reunión. Llegamos a la fisura evidente de la alternativa precedente por un grande paso hacia la izquierda (presa buena de mano, podemos asegurar el paso con un cam #1, IV/IV+).

Seguimos entonces por un pequeño desplome con 1 paso de IV+ (un pitón, más o menos 30 m). Al nivel de un gendarme, una sabina permite montar una reunión para proteger el largo que sigue, sobre 30 m otra vez (III, bonita fisura-Dülfer de IV hacia el final). En la cumbre del gendarme, atravesar a la izquierda siguiendo cornisas a lo más fácil. La cumbre está unos 50 metros más allá.

## Descenso

Desde la cumbre, seguir la arista en dirección del N. Desde aquel lado de la aguja, muchas huellas de crampones en la roca.

*Podemos también coger uno de los corredores para llegar al glaciar de Glaciers: solo si hay nieve (la consistencia de la roca se parece a castillo de arena...).*

Al llegar a una brecha, dejar la arista flanqueando lado W para encontrar un spit con cordino. Bajar en la cara (spits cada 20 m más o menos, rápeles / descuelgue o destrepe, roca podrida). Después de 3/4 spits, hay que buscar el siguiente a la derecha, donde la roca es todavía compacta (se ve aquí una plataforma más abajo) y no seguir en el corredor. Salir al N más o menos flanqueando, encontramos algún spit, hasta llegar al glaciar. Pues vía normal de Dôme des Glaciers, para llegar al sendero en la morrena. O la arista W para seguir aprovechando simultáneamente paisajes savoyardos y haut-savoyardos.

Si enfilamos en el Val Veny, hay varias alternativas:

1. Si el glaciar está en condiciones buenas, bajar a por el collado a 3000 m, encima de «cabottes», que permite llegar a por una senda S el camino que atraviesa flanqueando entre el refugio Robert Blanc y el collado de la Seigne.
2. Coger el sendero que atraviesa flanqueando entre el refugio Robert Blanc y el collado de la Seigne hacia 2500 m. Este sendero no está marcado en los viejos mapas IGN. Cuidado al inicio de temporada, la pasarela que permite atravesar el riachuelo bajo el glaciar no está montada ya y el camino no se puede hacer.
3. Bajar hasta Mottets (1868 m) y remontar el collado de la Seigne (2516 m).

La roca suele ser correcta. Ruta poco conocida tan bonita como la "otra" Kuffner. Nada difícil pero hay que estar a gusto con todos los terrenos para progresar pronto y sin hacer caer piedras sobre los demás.

<h2>Subida # (5 a 6h)</h2> <p>Desde el vivac de Estelette, coger gradas fáciles vertiente Estelette para llegar a por un tramo bajada al glaciar de la Lée Blanche. <em>Desde entonces, podemos ver todo lo demás de la arista.</em> recorrer el glaciar, hasta el siguiente bastion rocoso. La vía inicia&#160;:</p> <ul> <li>bien en una placa gris a la izquierda de aquel bastion rocoso&#160;: remontamos entonces en ascendencia izquierda una «&#160;rampa&#160;» (III-IV-, difícil de proteger al inicio) en una placa gris hasta un pequeño collado que permite pasar vertiente Estellette (45&#160;m). seguimos entonces vertiente Estellette más o menos al horizontal durante 2-3 largos de cuerda (atravesar un nevero a principio de temporada), luego remontamos en las aristas por corredores fáciles, pero descompuestos</li> <li>bien directamente en el bastion rocoso que remontamos por un sistema de fisuras (conjunto de IV).</li> </ul> <p>La arista se hace pues más horizontal, y presenta un tramo nevado (a inicio de temporada) muy bonito. Topamos pues con un bastion rocoso rojo (con una fisura en su tramo derecho) que no esconde lo demás de la arista, sortearlo por la izquierda (chimenea vertical, más difícil, o placas a la izquierda, más fácil, III, para volver hacia la derecha poco detrás del bastion). Otra vez, la arista presenta un tramo caótico no tan vertical con partes nevadas finas y delicadas. El itinerario se endereze pues para llegar 100&#160;m bajo la cumbre frente al bastion el más vertical, y el paso clave. Al pie de aquel resalte, en una terraza , montar una reunión con sabina&#160;: desde entonces, 2 alternativas&#160;:</p> <ol> <li>(difícil) coger directamente la fisura evidente encima de la terraza (un paso de V+ no tan fácil).</li> <li>(más fácil) desplazarse muy a la derecha de la terraza para sortear la placa por un paso al horizontal hacia a la derecha, vertiente Lex Blanche (expuesto e impresionante pero fácil), para volver pues por una fisura-chimenea 5&#160;m encima de la terraza-reunión. Llegamos a la fisura evidente de la alterntiva precedente por un grande paso hacia la izquierda (presa buena de mano, podemos asegurar el paso con un cam #1, IV/IV+).</li> </ol> <p>Seguimos entonces por un pequeño desplome con 1 paso de IV+ (un pitón, más o menos 30&#160;m). Al nivel de un gendarme, una sabina permite montar una reunión para proteger el largo que sigue, sobre 30&#160;m otra vez (III, bonita fisura-Dülfer de IV hacia el final). En la cumbre del gendarme, atravesar a la izquierda siguiendo cornisas a lo más fácil. La cumbre está unos 50 metros más allá.</p> <h2>Descenso # (4 a 5h)</h2> <p>Desde la cumbre, seguir la arista en dirección del N. Desde aquel lado de la aguja, muchas huellas de crampones e+n la roca</p> <p><em>podemos tambien coger uno de los correodres para llegar al glaciar de Glaciers&#160;: solo si hay nieve (la consistencia de la roca se parece a castillo de arena&#8230; ).</em></p> <p>Al llegar a una brecha, dejar la arista flanqueando lado W para encontrar un spit con cordino. Bajar en la cara (spits cada 20&#160;m más o menos, rápeles / descuelgue o destrepe, roca podrida). Después de 3/4 spits, hay que buscar el siguiente a la derecha, dónde la roca es todavía compacta (se ve aqui una plataforma más abajo) y no seguir en el corredor. salir al N más o menos flanqueando, encontramos algún spit, hasta llegar al glaciar. Pues vía normal de Dôme des Glaciers, para llegar al sendero en la morrena. O la arista W para seguir aprovechando simultaneamente paisajes savoyardos y haut-savoyardos.</p> <p>Si enfilamos en el Val Veny, hay varias alternativas&#160;:</p> <ol> <li>si el glaciar esta en condiciones buenas, bajar a por el collado a 3000&#160;m, encima de «&#160;cabottes&#160;», que permite llegar a por una senda S el camino que atraviesa flanqueando entre el refugio Robert Blanc y el collado de la Seigne,</li> <li>coger el sendero que atraviesa flanqueendo entre el refugio Robert Blanc y el collado de la Seigne hacia 2500&#160;m. este sendero no está marcado en los viejos mapas IGN. Cuidado a inicio de temporada, la pasarela que permite atravesar el ríachuelo bajo el glaciar no está montada ya y el camino no se puede hacer,</li> <li>bajar hasta Mottets (1868&#160;m) y remontar el collado de la Seigne (2516&#160;m).</li> </ol> <p>La roca suele ser correcta. ruta poco conocida tan bonita con la &#8220;otra&#8221; Kuffner&#8221;. nada difícil pero hay que estar a gusto con todos los terrenos para progresar pronto y sin hacer caer piedras sobre los demás</p>

Un gendarme à la descente

Le passage où on s'est planté ?

Juste au dessus

Arête Kuffner

L'aiguille des Glaciers avec le reste du glacier des Glaciers.

Le bivouac d'estelette.

Sur le glacier avant de prendre pied sur l'arête.

Vu sur le bas du glacier de Lex Blanche depuis le col.

Sous le sommet

Vue depuis le bivouac !

Déjà parcouru.

Levé de soleil sur la Suisse.

La Vanoise depuis l'arête

La face ouest du Mont Blanc depuis l'arête.

Le glacier d'Estelette.

La suite !

Du sommet.

Pas mal de neige, c'est super agréable.

De beaux passages en neige très esthétique.

Au début de l'arête, le jour se lève.

Aiguille des Glaciers - arista Se via kuffner

<h2>Approche</h2> <p>Suivre la route jusqu&#8217;au Refuge Elisabetta Soldini (2200&#160;m).</p> <h2>Montée</h2> <p>Du refuge, remonter SW puis W la combe délimitée au S par les Pyramides Calcaires, et au N par la grosse moraine rive droite du Glacier de l&#8217;Estelette. Atteindre un col au N de la pyramide 2726&#160;m. Traverser sans monter pour rejoindre une pente SE au N de la Montagne des Glaciers (2747&#160;m). Remonter cette pente jusqu&#8217;à une brèche à 2780&#160;m environ. Descendre 20&#160;m versant W, puis remonter les pentes S jusqu&#8217;au collet à 3000&#160;m au NE de la Crête des Cabottes. Monter N sur le Glacier des Glaciers (passage à 35°). Contourner des petits séracs par en dessus ou en dessous, et atteindre un replat à 3250&#160;m au pied de l&#8217;arête SW de la Petite Aiguille des Glaciers (passage obligatoire). Remonter la combe au pied de la face W de l&#8217;Aiguille des Glaciers. Laisser le Dôme de Neige à gauche, et atteindre l&#8217;épaule N à 3700&#160;m. Le sommet peut s&#8217;atteindre à pied] par un couloir N à 45-50° souvent mal enneigé et délité, puis par l&#8217;arête N (III+, AD alpi).</p> <h2>Descente</h2> <ul> <li><p>Pour revenir dans le Val Véni&#160;: Descendre par le même itinéraire.</p></li> <li><p>Pour rejoindre le Refuge Robert Blanc (2750&#160;m)&#160;: Descendre par l&#8217;itinéraire de montée jusqu&#8217;à 3350&#160;m. Puis descendre SW en restant en rive droite du glacier. Vers 2750&#160;m, traverser vers l&#8217;W pour atteindre la combe à l&#8217;W de la moraine (il est aussi possible de descendre plus bas et de franchir la moraine). Descendre la combe jusqu&#8217;au pied de l&#8217;arête S de la Pointe des Lanchettes à 2550&#160;m environ. Monter NW jusqu&#8217;au refuge.</p></li> <li><p>Itinéraire long si réalisé à la journée.</p></li> <li><p>Le couloir d&#8217;accès au sommet (45°) est rarement en bonnes conditions, et est en rocher délité.</p></li> <li><p>Orientation SE, puis SW, puis W.</p></li> </ul>

Dôme des Glaciers

Dômes de Miage - Itinéraires

Mont Tondu - Couloir Snoopy

Mont Turia - Face N

Tré la Tête par le glacier du Petit Mont Blanc

Col de la Seigne

Aiguille de Bellaval, Mont Tondu - Versant E

Pointe Baretti - Versant SW

Combe de la Neuva

Têtes de Bellaval, Brèche des Têtes, Tête d'Enclave (Versant E)

Aiguille des Glaciers - Versant SW, depuis le Val Veni

<p>Très beau tour printanier offrant un superbe panorama franco-helvético-italien</p> <p>Du refuge ou du parking, suivre la voie normale du Dôme des Glaciers] puis accéder à l&#8217;épaule de l&#8217;Aiguille des Glaciers. Accès au sommet souvent rocheux. L&#8217;entrée S est assez raide et parfois cornichée&#160;; entrée plus accessible plus loin au N. Étroiture centrale, et pente globalement soutenue tout du long. Passée la rimaye (double et potentiellement ouverte), rester rive droite pour trouver&#160;:</p> <ul> <li>soit l&#8217;entrée d&#8217;un couloir W entre les points 3136 et 3157,</li> <li>soit le couloir d&#8217;Estelette (50&#160;m de remontée), du sommet duquel on peut apercevoir le tonneau du même nom.</li> </ul> <p>Descendre l&#8217;un ou l&#8217;autre des couloirs versant W puis rester au mieux à niveau vers le S. Repeauter pour accéder à la crête frontière au N du col de la Seigne. Trouver alors un passage pour s&#8217;engager dans le ruisseau des Cabottes et se laisser glisser jusqu&#8217;au ruisseau des Glaciers.</p> <p>Décaillage correct à 9h le 22 mai. Glacier des Glaciers bien bouché mais une corde peut être indispensable pour la rimaye.</p>

Aiguille des Glaciers - Couloir E en boucle par le versant SW

Itinéraire très varié dont les difficultés sont liées à l'exposition et sont concentrées sur la partie finale de l'ascension de l'aiguille (rocher délité et instable). On peut s'arrêter au deuxième dôme à presque 3700 m (PD).

## Itinéraire
Il faut d'abord atteindre le deuxième Dôme des Glaciers à 3700 m.
Soit par le Glacier des Glaciers (très crevassé, plein S, décrit ailleurs).
Soit par l'arête des Lanchettes que l'on prend soit au-dessus du refuge soit en allant vers le glacier.
Du départ du refuge R. Blanc pour aller directement sur l'arête des Lanchettes : plein N en direction de l'arête par des pentes puis un couloir de neige évident (40-45°). Suivre l'arête sur son fil, en direction de l'E. Quelques passages en neige selon la saison. On rejoint le col du Moyen âge et le pied de l'arête neigeuse qui monte au Dôme des glaciers. Du PD.
Suivre les dômes de neige jusqu'au pied de la grande aiguille des Glaciers.

### Face W
Du Dôme à presque 3700 m, partir à droite (S) dans les pentes de neige et bien repérer un tout petit couloir où se trouve le premier spit équipé (corde ou sangle). Cette face W est galère car le rocher y est particulièrement pourrave et il ne faut pas se dévier du chemin donc bien suivre les spits équipés de sangles et/ou de cordelettes.
Donc une fois ce mini-petit couloir passé, on continue à droite sur le flanc de la montagne, on monte un peu puis on redescend un peu jusqu'à repérer 2 autres spits.
Ne pas aller jusqu'au long couloir qui monte vers le sommet, mais du spit, partir quelques mètres à droite avent de remonter une falaise un peu raide et repérer un spit sur la gauche ce coup-ci.
Ensuite remonter tout droit en passant par la gauche l'amas de cailloux et repérer le prochain spit au-dessus dans la face.
Ensuite on continue à monter sur la droite en cherchant les relais qui sont sur la gauche dans la face. On apercevra la brèche qui amène à l'arête N.
Pourtant on n'ira pas dans la brèche immédiatement au-dessus, il faut faire une autre traversée par la droite, là encore repérer le spit et arriver à la brèche où commence l'arête N.
Toute cette face est donc en rocher pourri donc bien le vérifier. Peu d'assurage possible en dehors des plaquettes mais la progression, à la montée, est assez facile. 

### Arête N 
On prend donc plein S, les rochers sont griffés par les crampons. La première partie s'effectue plutôt côté français, la seconde passe plus en Italie. 
Le rocher est bien meilleur, on reste très souvent sur le fil, les prises sont nombreuses et évidentes et les becquets généreux. Ce qui n'enlève rien à l'ambiance impressionnante du parcours dans un décors de fou. 
Un gendarme un peu compliqué à descendre, quelques pas de 4 mais bon assurage possible (rappel au pire ?).
La partie finale du parcours est plus facile.
  
 
## Descente
Descente de l'aiguille par le même itinéraire, bien faire gaffe de ne pas descendre le couloir qui part de la brèche. Et bien remonter légèrement à flanc pour contourner l'immense gendarme et trouver l'endroit de la descente spitée. Ensuite on descend par le Glacier des Glaciers pour rejoindre la moraine et le chemin du refuge ; on peut aussi continuer la moraine (déguellasse d'ailleurs) jusqu'au parking. Cependant si cette option par le glacier est plus rapide, il faut savoir qu'en fin de saison, il est trop ouvert pour pouvoir passer, et même lorsqu'il passe, l'exposition S fait que se balader dessus l'après-midi est très souvent assez gonflé.
Il existe donc l'option plus technique (mais rien de bien méchant) de la descente par l'arête des Lanchettes. Plus longue mais moins craignos. Se référer au topo adéquat !

À la descente, si l'on est jamais venu ici (donc en montant par la Kuffner ou l'Arête S), il faudra bien se rappeler de l'itiniraire de descente dans la face W. La descente est décrite dans l'itinéraire de l'arête S.

<p>Itinéraire très varié dont les difficultés sont liées à l&#8217;exposition et sont concentrées sur la partie finale de l&#8217;ascension de l&#8217;aiguille (rocher délité et instable). On peut s&#8217;arrêter au deuxième dôme à presque 3700&#160;m (PD).</p> <h2>Itinéraire</h2> <p>Il faut d&#8217;abord atteindre le deuxième Dôme des Glaciers à 3700&#160;m. Soit par le Glacier des Glaciers (très crevassé, plein S, décrit ailleurs). Soit par l&#8217;arête des Lanchettes que l&#8217;on prend soit au-dessus du refuge soit en allant vers le glacier. Du départ du refuge R. Blanc pour aller directement sur l&#8217;arête des Lanchettes&#160;: plein N en direction de l&#8217;arête par des pentes puis un couloir de neige évident (40-45°). Suivre l&#8217;arête sur son fil, en direction de l&#8217;E. Quelques passages en neige selon la saison. On rejoint le col du Moyen âge et le pied de l&#8217;arête neigeuse qui monte au Dôme des glaciers. Du PD. Suivre les dômes de neige jusqu&#8217;au pied de la grande aiguille des Glaciers.</p> <h3>Face W</h3> <p>Du Dôme à presque 3700&#160;m, partir à droite (S) dans les pentes de neige et bien repérer un tout petit couloir où se trouve le premier spit équipé (corde ou sangle). Cette face W est galère car le rocher y est particulièrement pourrave et il ne faut pas se dévier du chemin donc bien suivre les spits équipés de sangles et/ou de cordelettes. Donc une fois ce mini-petit couloir passé, on continue à droite sur le flanc de la montagne, on monte un peu puis on redescend un peu jusqu&#8217;à repérer 2 autres spits. Ne pas aller jusqu&#8217;au long couloir qui monte vers le sommet, mais du spit, partir quelques mètres à droite avent de remonter une falaise un peu raide et repérer un spit sur la gauche ce coup-ci. Ensuite remonter tout droit en passant par la gauche l&#8217;amas de cailloux et repérer le prochain spit au-dessus dans la face. Ensuite on continue à monter sur la droite en cherchant les relais qui sont sur la gauche dans la face. On apercevra la brèche qui amène à l&#8217;arête N. Pourtant on n&#8217;ira pas dans la brèche immédiatement au-dessus, il faut faire une autre traversée par la droite, là encore repérer le spit et arriver à la brèche où commence l&#8217;arête N. Toute cette face est donc en rocher pourri donc bien le vérifier. Peu d&#8217;assurage possible en dehors des plaquettes mais la progression, à la montée, est assez facile.</p> <h3>Arête N</h3> <p>On prend donc plein S, les rochers sont griffés par les crampons. La première partie s&#8217;effectue plutôt côté français, la seconde passe plus en Italie. Le rocher est bien meilleur, on reste très souvent sur le fil, les prises sont nombreuses et évidentes et les becquets généreux. Ce qui n&#8217;enlève rien à l&#8217;ambiance impressionnante du parcours dans un décors de fou. Un gendarme un peu compliqué à descendre, quelques pas de 4 mais bon assurage possible (rappel au pire&#160;?). La partie finale du parcours est plus facile.</p> <h2>Descente</h2> <p>Descente de l&#8217;aiguille par le même itinéraire, bien faire gaffe de ne pas descendre le couloir qui part de la brèche. Et bien remonter légèrement à flanc pour contourner l&#8217;immense gendarme et trouver l&#8217;endroit de la descente spitée. Ensuite on descend par le Glacier des Glaciers pour rejoindre la moraine et le chemin du refuge&#160;; on peut aussi continuer la moraine (déguellasse d&#8217;ailleurs) jusqu&#8217;au parking. Cependant si cette option par le glacier est plus rapide, il faut savoir qu&#8217;en fin de saison, il est trop ouvert pour pouvoir passer, et même lorsqu&#8217;il passe, l&#8217;exposition S fait que se balader dessus l&#8217;après-midi est très souvent assez gonflé. Il existe donc l&#8217;option plus technique (mais rien de bien méchant) de la descente par l&#8217;arête des Lanchettes. Plus longue mais moins craignos. Se référer au topo adéquat&#160;!</p> <p>À la descente, si l&#8217;on est jamais venu ici (donc en montant par la Kuffner ou l&#8217;Arête S), il faudra bien se rappeler de l&#8217;itiniraire de descente dans la face W. La descente est décrite dans l&#8217;itinéraire de l&#8217;arête S.</p>

Bien repérer le premier petit couloir dans le carré rouge car c'est le début de la montée avec le premier spit

La face nord ouest de l'itiniraire classique

Aiguille des Glaciers - Face NW et arête N

<h2>Historique</h2> <ul> <li>Première ascension&#160;: 2 août 1878 - E. Del Carretto, Francesco Gonella, Ange et Gratien Henry, Laurent Proment..</li> <li>Première ascension à ski (par le Col des Glaciers)&#160;: 24 mai 1926 - Armand Charlet, Camille Devouassoux</li> <li>Première ascension hivernale&#160;: 14-15 mars 1948 - A. Adami.</li> </ul>